- Le 28 juillet 2016
28 Juillet : l'État choisit Vinci pour les aéroports de Lyon
Vinci-CDC-Predica a offert 535 millions pour Lyon-Saint-Exupéry, le quatrième aéroport en nombre de passagers. Vinci détient 51% du consortium, devant CDC et Predica qui ont chacun 24,5%.
(source : Le Parisien)
Les Échos précisent que la cession des titres de l’État devrait intervenir « à l'automne ».
Les instances représentatives du personnel et l'Autorité de la concurrence doivent en effet encore se prononcer sur les transactions.
22 juillet : la Région et le Département en recours contre l’État
La région Auvergne-Rhône-Alpes et le département du Rhône lancent un recours pour invalider la procédure de privatisation des Aéroports de Lyon dont ils sont coactionnaires. (source : Reuters)
Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et Christophe Guilloteau, président LR du département du Rhône, indiquent dans un communiqué conjoint « engager une recours hiérarchique auprès des ministres de tutelle de l'Agence des Participations de l'Etat, aux fins de déclarer sans suite la procédure engagée » [...] «si leur requête n'était pas prise en considération, ils se "réservent le droit de saisir la justice administrative".»
Reuters précise qu'un troisième élu de collectivité co-actionnaire d'Aéroports de Lyon, «le maire PS de Lyon, Gérard Collomb, proche d'Emmanuel Macron, ne s'est pas joint à cette fronde des élus locaux.»
15 Juillet : «Vinci remporte la privatisation de l'aéroport de Lyon»
C'est ce que titre un article de La Lettre de l'Expansion (consultation payante)
13 Juillet : Communiqué de presse de la Région, Vente de Saint-Exupéry : « Un simulacre de concertation »
« C'est finalement dans la plus grande opacité [...], que l’État a préféré agir » indique Laurent WAUQUIEZ.
12 Juillet : les actionnaires locaux quittent les négociations
La concertation avec les élus locaux est un échec.
Dans trois communiqués, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la CCI Lyon Métropole et le Département du Rhône, actionnaires minoritaires annoncent qu'ils n'assisteront pas à la réunion de sélection finale prévue le 13 juillet.
Ils dénoncent avoir appris le 11 juillet «que l’État avait, seul, sélectionné deux candidats pour la reprise de son capital dans les sociétés gestionnaires de l’aéroport de Lyon. Une procédure menée au mépris des engagements pris par l’État.» (source : LyonCapitale)
Contacté par Lyon Capitale, l’entourage de Gérard Collomb a indiqué qu’il "assistera à l’audition prévue demain". Le maire de Lyon qui sera présent ce soir pour le lancement du mouvement "En Marche" de son protégé Emmanuel Macron aura déjà l’occasion de lui en parler.
10 Juillet - Vinci en pôle position pour les Aéroports de Lyon ?
Le JDD évoque «un troisième tour à Lyon avec un favori : Vinci.»
4 Juillet - Finalisation des offres : 6 candidats au rachat des Aéroports de Lyon
Sont encore mentionnés :
- Ardian - Siparex - famille Decaux - Caisses d'épargne
- Atlantia
- Cube (le Turc Limak ayant remplacé Genève qui «n'est plus qu'associé avec une présence symbolique inférieure à 1%»)
- Ferrovial - Meridiam
- Macquarie allié à la holding FFP de la famille Peugeot, dans un montage 80-20%
- Vinci - CDC (Caisse Des Dépôts) - Predica (Crédit agricole)
(source : Reuters)
Dans Le Progrès, Laurent WAUQUIEZ déclare : «Il n'est pas question de céder Saint-Exupéry à un groupe étranger. Je ne suis pas favorable notamment au rachat de notre aéroport par un groupe turc. Notre aéroport est un outil de souveraineté.» (source : France Soir)
Rappelons qu'en septembre 2015, lorsque La Tribune l’interrogeait sur la privatisation d'Aéroports De Lyon, M. WAUQUIEZ s'abstenait de critiquer le processus et ajoutait que la Suisse « constitue le territoire avec lequel nous avons le plus de liens naturels - [... ] investissements communs, logique aéroportuaire, [...] » ... bref abandonner cet outil de souveraineté ne semblait pas le déranger quand il était question de le céder à la Suisse.
29 Juin : Genève se retire de la privatisation d'Aéroports de Lyon
Le Conseil d’Etat genevois interdit à l’établissement autonome de Cointrin, dont le Canton est propriétaire, de prendre des parts dans la société Aéroports de Lyon.
(source : Tribune de Genève)
«Les changements de partenaires financiers qui ont été opérés par la direction du consortium au cours de ces dernières semaines n'ont pas été de nature à convaincre le Conseil d'Etat de la viabilité de ce projet»
(source : Lyon Capitale)