- Le 9 mai 2014
Si vous avez lu la revue
« Dialogue, le journal des riverains »
éditée par l'aéroport Lyon Bron (Le n°1 est sorti en avril), vous avez surement constaté que ce n'est PAS « le journal des riverains ». C'est un document de communication / d'auto-promotion, tiré à 21.000 exemplaire, édité à l'attention des riverains ... entre autres ...
En tant qu'association de riverains, nous revendiquons le droit d'exiger que dans ses prochaines parutions, l'aéroport n'entretienne plus ce genre d'ambiguïtés.
Nous profitons de l'occasion pour dénoncer une autre mystification : la 1ère page de " Dialogue " est presque entièrement consacrée aux ruches de l'aéroport censées prouver l'absence de pollution.
Avant tout, nous rappelons que ce sont surtout les pesticides qui sont accusés de tuer les abeilles en quantité et non la pollution de l'air. Pour l'homme en revanche, l'Organisation Mondiale de la Santé estime qu'en 2012, un décès sur huit a été causé par l'exposition à la pollution de l'air. Les activités aéronautique émettent des polluants atmosphériques. C'est un fait. Et bien qu'au niveau local, la part de ces émissions soit moins importante que celle du trafic routier, elle est loin d'être négligeable.
Lors de l'alerte pollution que l'agglomération a connu en mars, les automobilistes ont réduit leur vitesse, les transports en commun et les stationnements en parc relais ont été rendus gratuit. Les industriels ont été incités à réduire leur émission de particules fines sous peine de sanction. Nous trouvons dommage que « Dialogue, le journal des riverains » ne mentionne pas ce que l'aéroport Lyon Bron pourrait avoir fait pendant cette alerte, pour réduire les émissions de polluants dus à l'aviation privée.